dimanche 30 octobre 2011

Nouvelle discipline olympique : le lancer de bébé !

Et dire qu'il va falloir supporter encore une fois cela !


Frère renard et frère hibou se préparent pour l'hiver...





Mon cochon d'Inde aime Halloween !

Mais pas moi !

Les jeunes sont toujours agités !






Amédée Frézier (si, si !)


“On y cultive des campagnes entières d’une espèce de fraisier différent du nôtre  par les feuilles plus arrondies, plus charnues et fort velues. Ses fruits sont ordinairement gros comme une noix, et quelquefois comme un œuf de poule. Ils sont d’un rouge blanchâtre et un peu moins délicats au goût que nos fraises de bois. J’en ai donné quelques pieds à M. de Jussieu pour le Jardin royal, où l’on aura soin de les faire fructifier”.
Amédée Frézier, Voyage de la mer du Sud

dimanche 23 octobre 2011

"La pointe extrême de la vie déchire toujours la surface du réel"


“À quoi peut servir tant de hâte ? On arrivera toujours. On est déjà arrivé. Et la difficulté est de jouir de ce que l’on a plutôt que d’atteindre ce que l’on n’a pas et dont on sera incapable de jouir quand on l’aura. Car toute fin est proprement hors d’atteinte, et on la rejette toujours dans un avenir indéfiniment renaissant. Il faut donc apprendre à détruire cette idée d’une fin que l’on poursuit sans cesse et que l’on n’atteint jamais, qui nous oblige à attendre de vivre et nous empêche de vivre jamais.
La pointe extrême de la vie déchire toujours la surface du réel dans le présent et il ne faut pas penser à l’avenir qui sera lui-même un autre présent. L’être malheureux est celui qui louche toujours vers le passé ou vers l’avenir, l’être heureux, celui qui cherche non point à s’évader du présent, mais à le pénétrer et à le posséder. Presque toujours nous demandons que l’avenir nous apporte un bonheur dont nous n’aurions ensuite qu’à jouir dans un nouveau présent : mais c’est là renverser les termes du problème ; car c’est du présent même que nous avons et de la manière même dont nous saurons en disposer sans détourner ailleurs le regard, que sortira tout l’avenir de bonheur que nous pourrons jamais nous donner.”
Louis Lavelle (1883-1951) : L’Erreur de Narcisse

George Holz